Philosophie Moderne

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Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam

Mohamed Iqbal

Du Rocher

2-268-02316-8

Les penseurs musulmans se sont inspiré de la pensée grecque, rappelle Iqbal, et avec l'expansion de l'empire musulman, différentes confessions apportèrent leur visions et leur conception de l'âme : les juifs, les nestoriens, les zoroastriens. Ces derniers, dont la culture a longtemps dominé l'Asie centrale et occidentale, ont une vision de l'âme qui a un...

18,60 €

Caractéristiques

Auteur Mohamed Iqbal
Traducteur trad. de l'anglais et annoté par Eva de Vitray-Me
Editeur Du Rocher
ISBN 2-268-02316-8
EAN-13 9782268023168
Date de parution 1996
Nombre de pages 1
Dimensions 14 cm x 22 cm
Poids 300 g

Résumé

Les penseurs musulmans se sont inspiré de la pensée grecque, rappelle Iqbal, et avec l'expansion de l'empire musulman, différentes confessions apportèrent leur visions et leur conception de l'âme : les juifs, les nestoriens, les zoroastriens. Ces derniers, dont la culture a longtemps dominé l'Asie centrale et occidentale, ont une vision de l'âme qui a un caractère dualiste, cette image est aussi présente dans la pensée théologique musulmane. Le Coran mentionne trois formes de connaissance : l'histoire, la nature et l'expérience intérieure. C'est ce dernier point que le soufisme s'est efforcé, nous précise Iqbal, de comprendre seul. Il évoque par la suite des penseurs comme Hallâj (m. 922), Shah Waliullah de Delhi (m. 1722) et surtout Jamal-ud-Din Afghâni (m. 1897) dont Mohammed Iqbal reconnait l'important travail de réforme mais tout en déplorant sa dispersion et lui reprochant de ne pas avoir consacré entièrement son travail à l'islam en tant que système de croyances et de conduites humaines. Mohammed Iqbal affirme que la seule voie qui s'offre aux musulmans, est d'aborder les connaissances modernes avec une attitude respectueuse et indépendante et dans le même temps à apprécier les enseignements de l'islam à la lumière de ces connaissances. Il évoque par la suite la vision de l'égo selon l'école de théologie musulmane dont Al Ghazali est le principal représentant. Selon cette école, l'égo est une substance spirituelle simple, indivisible et immuable. Cependant l'intérêt de cette école, précise M. Iqbal, n'était pas tant d'ordre psychologique que métaphysique, mais que nous considérions l'entité âme comme explication des faits de notre expérience consciente ou comme base d'immortalité. Mohammed Iqbal cite Kant, Descartes avec lequel il exprime son désaccord sur la vision de l'âme. L'islam reconnaît un fait important de la psychologie humaine, poursuit Iqbal, et notamment concernant le fait de pouvoir agir librement et l'Islam maintient cette liberté comme facteur constant et non diminué de la vie et de l'égo. La prière en Islam redonne à l'égo "la possession de soi"..