Aimance. Ce mot, on le trouve rarement, très rarement, dans les dictionnaires, même spécialisés. On dirait qu’il se rend désireux… Peu à peu, au cours des années, ce mot a exercé sur moi un pouvoir extensif. Ses possibilités de notion active et de concept m’ont guidé vers une quête qui ne relève pas que de la littérature, mais se veut une éthique de...
L'anthologie de la poésie du melhoun marocain est une compilation de soixante trois quacida traduits en français sous forme poétique avec présentation du texte original en arabe.Trente deux poétes y sont présentés et leurs quacida portent sur es thèmes variés et donnent de cet art du XVéme siècle à nos jours.
Les poèmes réunis dans ce livre sont extraits des deux derniers recueils d'Abbas Beydoun. Ils se situent délibérément au croisement de plusieurs langages appartenant à différents genres littéraires ou artistiques : la prose journalistique s'y mêle aux concepts de la philosophie, le narratif au lyrique, les procédés littéraires aux techniques des arts...
Cette anthologie de poèmes datant des années 1980, et dont la plupart sont encore inédits en français éclaire une étape charnière de l'itinéraire poétique de Mahmoud Darwich, entre Beyrouth, Tunis et Paris.
é à Beyrouth en 1929, au carrefour des civilisations arabe et européenne, Salah Stétié a, plus qu’un autre, éprouvé le choc de l’histoire, vécu et souffert le désir d’unité. Cette confrontation, cependant, ne l’a pas conduit à choisir un monde contre un autre, mais, bien au contraire, à tenter de les concilier en forgeant un langage qui leur soit commun....
Anat Ismaïl travaille à l’ambassade du Canada à Damas comme traductrice-interprète de Jonathan Green, représentant du Haut- Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. En attendant la libération de son compagnon, Jawad, jeté en prison pour appartenance à une organisation communiste clandestine, elle s’efforce de lui rester fidèle, en dépit de la...
Dès son premier recueil, Lan (“Jamais”, 1960), Ounsi El Hage a lancé un pavé dans la mare des lettres arabes. Dans sa préface, premier manifeste arabe en faveur du poème en prose, il proclamait que la poésie devait éveiller ses propres ombres à la lumière et non plus ronronner dans le giron de règles éculées. Tournant le dos à la rhétorique, il livrait la...
Vois, le poème est là à un soupir de nos lèvres à deux doigts d'une phrase qui se dégrafe A un frisson de ma bouche qui dessine sur ton poitrail en touches légères et suaves le paysage lunaire où campera pour boire la longue caravane de mes désirs Le poème est là à n'en pas douter ! Feu, neige et désespoir Rachida Madani, auteur de langue française...
... plus loin dressé au milieu d'un océan de bidonvilles le phare incrusté d'étoiles éjacule par intermittence des faisceaux lumineux pour guider un peuple de naufragés et d'agonisants en marche vers l'enfer - les voici qui descendent par les bouches d'égout habiter les profondeurs - tout laisse cependant à penser qu'ils remonteront un jour à la surface...
Dans la solitude nombreuse de la ville dans le site ouvert des corps un seul geste suffit pour reconnaître un visage et s'arrêter en rêvant de le comprendre. Le monde est une continuité d'êtres et de formes qui s'offre à celui qui reçoit, voit, ressent, traverse à la fois la multitude et la solitude. Mais voir c'est déjà penser les choses, c'est être dans...
Les plus belles quacidas de Si Thami Mdaghri, poète du melhoun mort à Fès en 1856.
«Bagdad est-elle capitale de l'Apocalypse ? Des tombeaux des dynasties d'Occident a-t-il surgi une génération effrayée par un dôme, où l'homme a oublié ses langes, sa lyre et ses offrandes ? Bagdad tombe dans le compte à rebours, au-delà de la distance mâchée par les bombardiers, derrière un amas de ciel, de palmiers et d'étangs en prière.Bagdad est à...