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Déserts : vide, errance, écriture عرض أكبر

Déserts : vide, errance, écriture

Collectif

Maisonneuve et Larose

2-7068-1332-6

Dédale. Nos 7 & 8. Déserts. Vide Errance Écriture. Sous la direction d'Abdelwahab Meddeb. Paris: Maisonneuve & Larose 1998 La revue Dédale nous emmène dans ce numéro double Déserts. Vide Errance Écriture sous et par l'image du désert thématique dans un véritable Niemandsland métaphorique. Sur plus de cinq cents pages, le désert mute en un vaste...

23.00 €

Caractéristiques

Auteur Collectif
Editeur Maisonneuve et Larose
ISBN 2-7068-1332-6
EAN-13 9782706813320
Date de parution 1998
Nombre de pages 516
Dimensions 12 cm x 22 cm
Poids 700 g

Résumé

Dédale. Nos 7 & 8. Déserts. Vide Errance Écriture. Sous la direction d'Abdelwahab Meddeb. Paris: Maisonneuve & Larose 1998 La revue Dédale nous emmène dans ce numéro double Déserts. Vide Errance Écriture sous et par l'image du désert thématique dans un véritable Niemandsland métaphorique. Sur plus de cinq cents pages, le désert mute en un vaste projet des »déserts« dans lequel nous initie l'écrivain-poète et le directeur de la revue, Abdelwahab Meddeb. Son article »Tous les déserts du monde« sert de point de départ à cette véritable quête textuelle et illustrative d'un phénomène insaisissable, toujours suspendu, hors d'atteinte: Déserts. Les rubriques »Divan des déserts« (englobant des textes traduits du sumérien, de l'égyptien, de l'hébreu, du latin, du grec, de l'arabe, du chinois, de l'allemand, du persan, du turc, de l'américain, de l' italien), la »Poétique des déserts«, l'''Esthétique des déserts«, le »Témoignage des déserts« et la dernière intitulée le »Désert entre les lieux et les langues'' obéissent à l'économie textuelle de la revue d'un glissement de »désert en désert«. Dans ce sens, le terme du désert s'avère être la métaphore par excellence de l'écriture elle-même: lieu de l'inscription sainte, spirituelle, poétique et mystique, lieu de l'inscription et l'effacement et lieu d'une écriture palimpsestique. Le désert, les déserts: les variations incessantes au cours des textes publiés se définissent par ex. par rapport à l'anti-désert, la Cité, la Médina ou par rapport au chiffre de l'Aleph et ainsi par rapport au Livre (avec un clin d'oeil à Borgès). Ce glissement constant de désert en désert »du règne de la pierre et du sable, vers la règne de la glace, dans le partage du nomadisme et de la chasse, dans l'amour de la sublimation du sexe comme vérité charnelle...dans la mer de sable et de pierre, confiné au désert de l'appartement pour rêver de tous les déserts du monde« (Abdelwahab Meddeb, ''Tous les déserts'', p. 20) ouvre aux déserts à penser. Et aux lecteurs le vertige textuel. Déserts restera un chiffre à déchiffrer. Comme pour les mots d'Adonis dans Cahier, non pur quelqu'un, pour lire mon désert: ''Tu me questionnes, donc, sur mon désert ô sable moqueur, ô serpent du sens?''