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Georges Jehel
puf
2-13-052263-7
En dépit des affrontements qui suivirent de peu les conquêtes arabes du ville siècle, et qui continuèrent de jalonner l'histoire de la Méditerranée pendant tout le Moyen Age, les rapports entre l'Italie et le Maghreb se sont progressivement orientés vers des échanges, qu'une intense activité diplomatique aida peu à peu à se constituer. La maîtrise de...
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L'Italie et le Maghreb au Moyen Age: conflits et échanges du VIIe siècle au XVe siècle
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Auteur | Georges Jehel |
Editeur | puf |
ISBN | 2-13-052263-7 |
EAN-13 | 9782130522638 |
Date de parution | 2001 |
Nombre de pages | 230 |
Dimensions | 15 cm x 22 cm |
Poids | 0 g |
En dépit des affrontements qui suivirent de peu les conquêtes arabes du ville siècle, et qui continuèrent de jalonner l'histoire de la Méditerranée pendant tout le Moyen Age, les rapports entre l'Italie et le Maghreb se sont progressivement orientés vers des échanges, qu'une intense activité diplomatique aida peu à peu à se constituer. La maîtrise de l'espace maritime ne fut pas pour les Italiens, Pisans, Génois et Vénitiens notamment, le seul mobile qui les attirait vers l'Afrique du Nord, relais indispensable à l'extension de leurs contacts avec l'Orient et l'Atlantique. L'économie maghrébine largement fondée sur les activités pastorales se révéla aussi, lors de l'essor des entreprises italiennes, un important foyer d'approvisionnement en matières premières telles que laines et peaux, soie ou coton. D'autre part, il apparut très vite que de grandes villes de la région comme Tunis, Bougie, Tlemcen ou Ceuta étaient d'importants marchés de consommation et de redistribution des productions textiles issues des ateliers italiens de Toscane et de Lombardie ainsi que d'Angleterre, de Flandre, de Bourgogne ou de Champagne. Ces marchandises souvent précieuses transitaient par Gênes et Venise, tandis que les échanges massifs de denrées alimentaires - céréales surtout assuraient une base régulière à un trafic incluant les épices, l'alun et des produits manufacturés. Autant de relations fructueuses au long des siècles, dont la participation des Génois aux réseaux de propagation de l'or du Niger et à son incidence sur la monnaie n'est pas la moindre illustration.