Résumé
Abbas Beydoun s'est imposé comme l'une des principales figures de la nouvelle poésie arabe, celle qui s'écrit depuis un quart de siècle et qui trouve le plus souvent dans le poème en prose la forme majeure de son expression.
Dans une trajectoire exemplaire, ponctuée d'uvres exigeantes, Le Poème de Tyr constitue une stèle dressée à la gloire de la ville natale du poète. La mer et la montagne, les paysans attirés et rejetés par la ville, les marins, matelots et colporteurs, les éléments naturels et les foules humaines, tous participent à cette fresque qui se lit comme un chant païen mais aussi comme une vigoureuse incursion poétique dans l'histoire sociale.