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Guy Pervillé
J'ai Lu
978-2-36358-027-6
Débarqués en Algérie en 1830, les Français ont colonisé le pays avec brutalité et méthode. Durant un peu plus d'un siècle, ils ont refusé toutes les réformes qui auraient fait des habitants de ce territoire deux fois grand comme la France des citoyens à part entière, avant de rechercher maladroitement, dans le désordre de l'après-guerre, des solutions...
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La France en Algérie : 1830-1954
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Auteur | Guy Pervillé |
Editeur | J'ai Lu |
ISBN | 978-2-36358-027-6 |
EAN-13 | 9782363580276 |
Date de parution | 2012 |
Nombre de pages | 560 |
Poids | 635 g |
Débarqués en Algérie en 1830, les Français ont colonisé le pays avec brutalité et méthode. Durant un peu plus d'un siècle, ils ont refusé toutes les réformes qui auraient fait des habitants de ce territoire deux fois grand comme la France des citoyens à part entière, avant de rechercher maladroitement, dans le désordre de l'après-guerre, des solutions à une situation qu'ils avaient laissé pourrir. Cinquante ans après les accords d'Evian, ce livre extrêmement documenté est le récit sans concessions et sans parti pris d'un irrémédiable divorce. Pendant cent trente ans, la politique française en Algérie a été une succession d'aveuglement devant la réalité, de réformes inabouties et de recours privilégié à la force. L'ouvrage retrace d'abord les circonstances dans lesquelles s'est exercée la colonisation française : une période marquée par les guerres européennes, qui ont conduit les gouvernements à considérer cette colonie comme un réservoir en hommes et en matières premières, et cela jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, qui fait d'Alger le centre de la France Libre et un enjeu stratégique dans les relations entre les Alliés. Il analyse ensuite les projets de loi et de réformes qui se sont succédé depuis 1945 et la répression sanglante des émeutes de Sétif. Cette période, qui va jusqu'au déclenchement de la guerre d'Algérie en 1954, est encore méconnue, tant les historiens ont tendance à considérer ce qui s'est produit par la suite comme inéluctable. L'auteur s'attache au contraire à analyser comment les " hommes nouveaux " de la IVe République se sont trouvés confrontés à une situation de fait qui n'était pas encore forcément une situation de conflit, en quels termes ils ont essayé de résoudre la " question algérienne ", comment et pourquoi tous les projets de réformes mis en chantier n'ont pas vu le jour, en somme à quels intérêts, à quelles pesanteurs idéologiques, ils se sont heurtés. Un angle d'étude novateur, alors que le cinquantenaire des accords d'Evian va produire une offre éditoriale axée davantage sur les événements de la guerre et de l'indépendance.