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Les provisoires font leur cirque

Mounira Bouzid

Alyssa Edition

978-9973-62-140-5

En 2011, tous les pays du « Printemps arabe » sont envahis par l’idéologie des « boukachtas » du Golfe… Tous… ? Non ! Un petit pays que nous connaissons bien résiste, encore et toujours, à l’envahisseur ; et la vie n’est pas facile pour les garnisons adeptes du retour au Moyen-âge… Ainsi, en Tunisie, pays fort de sa société civile, cette idéologie venue...

15,00 €

Caractéristiques

Auteur Mounira Bouzid
Editeur Alyssa Edition
ISBN 978-9973-62-140-5
EAN-13 9789973621405
Date de parution 2015
Nombre de pages 272
Dimensions 12 cm x 22 cm
Poids 800 g

Résumé

En 2011, tous les pays du « Printemps arabe » sont envahis par l’idéologie des « boukachtas » du Golfe… Tous… ? Non ! Un petit pays que nous connaissons bien résiste, encore et toujours, à l’envahisseur ; et la vie n’est pas facile pour les garnisons adeptes du retour au Moyen-âge… Ainsi, en Tunisie, pays fort de sa société civile, cette idéologie venue d’un autre siècle a du mal à s’imposer. Cette société civile n’a pas laissé un moment de répit à Cheikh Juda, à Bouchleka (celui qui n’a « qu’une chléka »), à Don Zouki della Kalsita (président plus provisoire que jamais), à La Sardine (président du Cirque Ammar), à Maherzia, la Dame de ferraille, aux Thénardiers Abbou à qui pensait Victor Hugo en écrivant Les Misérables, à la Badi qui ne pense qu’à son Body, à Ali XXLarge qui n’a de large que sa mauvaise foi, à Gassas le ciseau, qui ne coupe rien pas même son existence inutile, à Kahlaoui qui se Kahale (noircit) les yeux pour séduire le pouvoir, à Jebali grand comme un jbel (une montagne) mais obéissant comme un jmel (un chameau), à Ellouze l’Amande Amère reconverti à la chirurgie esthétique par amour de l’excision, à Hechmi, le cul terreux, qui veut présider la Tunisie à partir de son appartement de Londres tout en transférant la capitale à Kairouan, et à toute la cour qui, prise de la folie des grandeurs, se voyait calife à la place du calife. Les gaulois n’avaient peur que d’une chose : que le ciel leur tombe sur la tête. Les Iznogoud tunisiens n’ont peur que du Ghoul, l’ogre à deux têtes, qui risque de s’asseoir à leur place, sur le trône du calife. Et l’auteur tient à préciser que toute ressemblance avec des faits ou des personnes existants ou ayant existé ne serait que fortuite, etc., etc.