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Le voleur et les chiens Agrandir l'image

Le voleur et les chiens

Naguib MAHFOUZ

Actes Sud

2-7274-0160-4

« Comme les autres tu veux me tuer. De même que tu veux tuer ta conscience. De même que tu veux tuer le passé. Mais je ne mourrai pas avant de t'avoir supprimé. Tu es le traître suprême. Dieu que la vie est absurde si l'on doit m'infliger la mort pour avoir tué un homme que je ne connaissais pas. Aussi dois-je te tuer pour donner un sens à la vie et à...

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Caractéristiques

Auteur Naguib MAHFOUZ
Editeur Actes Sud
ISBN 2-7274-0160-4
EAN-13 9782727401605
Date de parution 1995
Nombre de pages 168
Poids 265 g

Résumé

« Comme les autres tu veux me tuer. De même que tu veux tuer ta conscience. De même que tu veux tuer le passé. Mais je ne mourrai pas avant de t'avoir supprimé. Tu es le traître suprême. Dieu que la vie est absurde si l'on doit m'infliger la mort pour avoir tué un homme que je ne connaissais pas. Aussi dois-je te tuer pour donner un sens à la vie et à la mort. Que je livre ainsi ma dernière colère contre la laideur de ce monde. J'ai le soutien de tous ceux qui sont étendus dans le cimetière, sous la fenêtre. » A sa sortie de prison, Saïd Mahrane découvre une société changée dans laquelle il n'a plus sa place. Trompé et renié par ceux qu'il aime, déçu et trahi par son maître à penser, Saïd se révolte à travers un parcours mouvementé dans la nuit du Caire où nous le suivons pas à pas, partageant ses souvenirs, ses rêves, ses angoisses, ses espérances, ses rencontres : Nour la prostituée éprise, Tarzan le mastroquet brigand et complice, cheikh Guénidi le sage mystique, Raouf Elouane le renégat arrivé. Le récit, entrecoupé par le monologue intérieur et les flash-back, avance irrésistiblement jusqu'à ce que le piège se ferme. Fable sociale ou roman policier métaphysique? Traduite dans de nombreux pays, adaptée à l'écran, l'uvre du romancier égyptien Naguib Mahfouz, Prix Nobel de littérature 1988, est aussi variée et prolifique que populaire. « II est assez fantastique que soit encore vivant, âgé seulement de soixante-dix-sept ans, cet ancêtre de tous les courants, cet instigateur de tant de vocations, ce père quelque peu encombrant de la litté­rature arabe moderne » (Libération). Sindbad a publié en 1970, du même auteur, Passage des miracles (trois éditions) et Récits de notre quartier, 1988.