Histoire du monde arabo-musulman

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La tradition chevaleresque des Arabes

Wacyf Boutros-Ghali

Eddif

9782908801941

La tradition chevaleresque des Arabes est un ouvrage de l'écrivain et politicien égyptien Wacyf Boutros Ghali (1878–1958), qui tente de lier la tradition chevaleresque du Moyen-Age européen aux moeurs et aux coutumes des Arabes. L'auteur examine plusieurs caractéristiques majeures de la chevalerie, à savoir l'ascendance ancestrale et morale, l'estime...

18,96 €

Caractéristiques

Auteur Wacyf Boutros-Ghali
Editeur Eddif
ISBN 9782908801941
EAN-13 9782908801941
Date de parution
Nombre de pages 300
Poids 550 g

Résumé

La tradition chevaleresque des Arabes est un ouvrage de l'écrivain et politicien égyptien Wacyf Boutros Ghali (1878–1958), qui tente de lier la tradition chevaleresque du Moyen-Age européen aux moeurs et aux coutumes des Arabes. L'auteur examine plusieurs caractéristiques majeures de la chevalerie, à savoir l'ascendance ancestrale et morale, l'estime pour les femmes, les chevaux et les armes, et surtout l'honneur, qu'il considère aussi commun chez les Arabes qu'en Europe médiévale.
" Si l'Arabie gardait la plante et la fleur de l'Honneur comme si elles lui appartenaient ", écrit-il, " la France s'enivra de son parfum, le répandant à toute l'humanité ". Ghali, chrétien orthodoxe copte, faisait partie de l'élite francophone cosmopolite d'Egypte. Du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe, l'Egypte et la France entretinrent des liens culturels particulièrement étroits, avec notamment des écoles, des périodiques, des revues littéraires, des associations, des journaux, des émissions de radio, des conférences et du théâtre français comme partie intégrante de la vie culturelle au Caire et à Alexandrie.
A l'instar de nombreux autres membres de son entourage, Ghali fut éduqué dans cet environnement francophone et y participa. Ghali fut l'un des hommes d'Etat respectés appartenant au cercle des intellectuels francophiles en Egypte. En dépit de ses liens avec le parti nationaliste égyptien, le Wafd (il servit en tant que ministre des Affaires étrangères dans quatre cabinets du Wafd), Ghali fut un véritable produit de la culture française.
Il vécut en France pendant de longues périodes, épousa une Française et fit publier ce livre à Paris. Ses écrits critiques furent fortement influencés par l'érudition orientaliste et la principale critique littéraire française de son époque. Pour Ghali, la chevalerie représentait la manifestation du meilleur de la civilisation française. Il appelle cela " le germe divin de la noblesse morale profondément implanté dans nos coeurs ", partagé sous diverses formes dans d'autres nations et cultures, y compris le monde arabe.